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Y a-t-il un lien possible selon vous, entre une tendinite d’Achille du coureur, une gastroentérite, une carie dentaire subite, une bronchite de lendemain de compétition, une candidose ou encore de l’arthrite ? Vous n’en voyez pas ?
L’excès d'acidité peut être le coupable de tels maux.
Celle que notre organisme subit au quotidien, alors que nous stressons pour de multiples raisons, courant après toutes ces tâches qui nous dépassent. Courant après le temps, ... courant tout simplement !
Il fait bien tout ce qu’il peut pourtant, cet organisme doté de capacités d’adaptation et de tolérance incroyable, face à nos excès !
Mais lorsque la « coupe est pleine », qu’il lâche prise côté moral en berne, ou physique à la dérive, il est plus que temps de savoir l’entendre, avant que l’acidité et l’inflammation, ne fassent le lit d’autres lésions encore plus graves…
A l’époque du consumérisme et de l’immédiateté, j’ai bien peur que nous ayons perdu en sensibilité et en clairvoyance : Nous sommes devenus consommateurs de tout ce qui nous entoure sur cette planète, mais également de notre corps, comme si l’un et l’autre n’avaient pas de limite.
Bardés d’électronique et impatients d’une récompense rapide dans l’effort, nous sommes devenus exigeants vis-à-vis de nous même, et insensibles à nos signaux de fatigue, comme s’ils ne devaient pas exister.
Ce qui me frappe en tant que professionnel de santé et ce, en quelques questions posées en cours de consultation à un sportif « qui se dit en parfaite santé », c’est bien ce manque de sensibilité à son propre physique et esprit.
Au lieu de nous faire progresser, notre « bioélectronique intelligence » nous aurait-elle rendus aveugles ?
Il suffit pourtant de faire fonctionner nos sens, pour tirer une analyse simple, posée, et surtout pleine d’enseignements sur nous même ou sur notre environnement. A condition de s’en donner le temps !
On ne peut alors passer à côté des maladies « en ite », traduction de terrains acides et inflammatoires, et faire le lien avec différentes causes de notre quotidien :
> Stress (physique, psychique)
> Activité sportive mal gérée (en quantité et en qualité) : séances trop enchaînées sans respecter de journée de repos favorable à la récupération, mais aussi à « l’assimilation » par l’organisme des séances. Séances à haute intensité, répétition de VMA/ EA puisant beaucoup sur le système tampon de l’organisme, et le système immunitaire.
Alimentation trop acide ou pas assez « alcalinisante » et anti inflammatoire ayant plusieurs causes :
> Sous évaluation de la quantité consommée de sucres au travers de céréales trop raffinées, de plats préparés, de boissons type sodas, eaux minérales avec édulcorants, bonbons à l’aspartam, consommation de barres, ou boissons au fructose, glucose..
> Sur-consommation de laitages animaux, café , thé, alcools et de protéines parfois difficiles à digérer
> Affaiblissement de la vivacité de nos « enzymes protéolytiques du fait de nos intestins enflammés par le sport, le stress, une flore déséquilibrée, ou pour les femmes de la prise de pilules contraceptives…
90 % des sportifs que je consulte, pour ne pas dire 100% souffrent à un moment donné, d’hyperperméabilité intestinale ou « leaky gut syndrome ».
Or ils ne s’alertent que rarement de signes digestifs « devenus leur quotidien » et qu’ils ont tendance du coup à banaliser, comme s’il n’y avait rien à y faire !
Pire, ils ne font pas non plus le lien entre des troubles périphériques qui les touchent et l’état de leur tube digestif :
> douleurs articulaires et/ou tendineuses
> éruption cutanée ou aggravation d’un eczéma chronique
> troubles visuels
> maux de tête
> troubles du sommeil
A leur « décharge », le corps médical ne les aide pas toujours, qui parle souvent d’ « intestin irritable », ou se contentera « un peu facilement » « d’un conseil d’arrêt du sport », ou d’un bilan sanguin standard sans marqueurs micro-nutritionnel plus pointus, des faiblesses de l’intestin, du foie, du cœur : dosages de la Myélopéroxydase, de la SOD, GPX, lpa, crp ultrasensible.
Le ph urinaire étant un marqueur imparfait de l’acidité du corps, en plus des signes cliniques, mieux vaut s’appuyer sur une cinétique de variation du ph, au cours de la journée, ou de plusieurs journées enchaînées, pour voir si l’on rééquilibre correctement son équilibre « acide-base » interne, par l’alimentation, et le repos notamment, après un compétition importante.
Les industriels ne se « gênent pas » pour mettre du sucre, des protéines de lait ou de blé partout !! Si, si même dans le gras du jambon que l’on achète sous cellophane !
On s’est tous faits piéger un jour, à consommer une soupe en brique « vite préparée », par manque de temps, et nous ramenant son lot de sel et sucre.
Nous avons donc « toutes les chances », de nous retrouver tôt ou tard, en terrain acide interne, et tout l’art est de mettre en place une stratégie de « tamponnement » qui nous rééquilibre en permanence.
Nous l’avons dit, il y a des causes connues, visibles, d’acidification de l’organisme, que nous pouvons facilement repérer, si nous gardons notre « acuité » : notre hygiène de vie globale, notre rythme de travail-repos, nos alternances entraînement-récupération, notre consommation d’aliments acidifiants contre balancée par des aliments ou liquides « alcalinisants » ou anti inflammatoires :
> les eaux minérales variées à ph supérieur à 7,
> les légumes de toutes couleurs,
> les poissons,
> les viandes blanches,
> les céréales complètes bio et légumineuses,
> les huiles riches en oméga 3,
> les épices comme le curcuma,
ou encore des aliments diététiques pour l’effort, sans gluten, sans lactose, à faible index glycémique comme les Moelleux aux amandes bio d'Effinov Nutrition.
Nous devons par contre particulièrement restés vigilants aux causes d’acidification « moins visibles » : comme indiqué ci-dessus, il peut s’agir d’ingrédients additifs des industriels. Lisons bien les étiquettes, à la recherche des « maltodextrines », et de leur origine, des sucres, protéines de lait, aspartam, des additifs « E » conservateurs, colorants, épaississants, susceptibles d’être nocifs.
Savez vous que la composition même « d’un simple cachet » de Doliprane vous amène à consommer du sel, du sucre et du blé ?
Parfois c’est tout notre organisme qui est « encrassé », et doit être « nettoyé », aidé, côté intestin foie, rein, en fin de saison sportive, après nos excès de fêtes , proches des solstices, ou avant tout réinvestissement notoire dans un entraînement au long cours , pour un objectif majeur quelques mois après.
C’est là toute la place de plantes comme le Desmodium, nettoyant et régénérant du foie, de l’aubier de tilleul, de l’artichaut, romarin, chicorée, (Hépatinov) ;
Glutamine, curcuma, argile verte, antioxydants, pour l’intestin (Intestinov)
Et de cumuler, drainage et rééquilibrage de l’équilibre acidobasique, et de l’apport d’oligoéléments, minéraux, (Minéralinov), vitamines antioxydantes et énergisantes (A,C,E,B) pour ne pas affaiblir l’organisme davantage, par un drainage « lessive », comme je le vois faire régulièrement avec du radis noir, ou des « cures de jeûne ». et susceptible de provoquer des pertes en minéraux, et des déséquilibres de toutes sortes.
Nous pouvons faire confiance à des aliments ou boissons de l’effort, combinant à merveille des sucres d’assimilation lente ou ralentie par la présence d’acides aminés, et l’apport judicieux de vitamines et de minéraux tamponnant l’acidité produite par l’effort (potassium, magnésium, calcium..)
Plutôt que des pâtes, pourquoi ne pas consommer des sucres d’index glycémique bas comme ceux de la pomme de terre vapeur en course ? Essayez, je l’ai validé avec succès au Gd Raid de la Réunion !
Et le Digestipain céréales, à base de fécule de pomme de terre et de graines (lin, tournesol, sésame...riches en acides gras oméga 3), peut être un bon allié récupération immédiate et santé pour vos ultra-trails.
Nous vivions jusqu’alors, de « plus en plus vieux et en bonne santé ». Mais en sera-t-il ainsi dans les années qui viennent ?
Après plus de vingt ans d’observation du milieu sportif et de notre hygiène de vie, je constate un fossé grandissant entre les générations, et leur rapport à l’activité physique, à l’alimentation, à la performance.
Ceci rejoignant les notions précédemment abordées de « consumérisme et immédiateté ».
Je ne voudrais pas observer de plus en plus d’organismes usés prématurément, avec de l’arthrose, ou des cancers à 30 ans.
Et « me satisfaire » simplement d’avoir su « préserver ma famille » avec une vie saine et active, en moyenne montagne.
J’espère par ce billet éveillera des consciences, et fera en sorte, que vous préserviez votre capital santé, et celui de vos proches grâce à une alimentation raisonnée, équilibrée et variée. Mais n’oubliez pas que l’alimentation doit rester avant tout un plaisir !
Article rédigé par le Docteur Karine HERRY - Médecin nutritionniste - Championne d’Ultra-trail (7 titres de Championne de France sur 100 Km, tryptique victorieux en 2006 avec UTMB/ Grand Raid de la Réunion / Templiers (9ème victoire sur 9 participations)