cancert-polyamines-cellulesQuel lien existe-t-il entre polyamines et cancer ?

Qu'est-ce que les polyamines ?

Les polyamines sont des petites molécules décrites depuis le XVIIème siècle mais dont l’intérêt dans l’organisme n’a été mis en évidence que dans les années 1970. Ce sont des facteurs indispensables aux cellules pour leur croissance et leur prolifération. Ces polyamines sont fabriquées dans l’organisme, soit par nos cellules soit par les bactéries présentes dans notre intestin (le microbiote intestinal), mais la majorité provient de notre alimentation.
Ces polyamines sont retrouvées en grande quantité dans les cellules cancéreuses, elles leur sont nécessaires pour leur croissance rapide et illimitée.

guide des aliments et leur teneur en polyaminesUne alimentation à faible teneur en polyamines : une piste prometteuse 

De nombreux chercheurs se sont intéressés à ces polyamines et à leur rôle dans la prolifération cellulaire. Plusieurs stratégies thérapeutiques ont ainsi été testées et une en particulier a montré un réel intérêt thérapeutique : une alimentation à faible teneur en polyamines permet de ne plus favoriser la croissance des cellules cancéreuses.


Ainsi plusieurs équipes ont travaillé à analyser des centaines d’aliments pour en établir leur teneur en polyamines. Cela a abouti à l’édition d’un guide des aliments et leur teneur en polyamines, destiné à orienter le patient dans sa gestion des menus afin d’apporter le moins de polyamines possibles à son organisme.

Castase, boisson HP/HC à faible teneur en polyaminesLes phénomènes de prolifération cellulaire anarchique et excessive (cancer) étant souvent liés à une dénutrition, une boisson à faible teneur en polyamines a été développée par des chercheurs. Cette boisson, dont le concept a été breveté, se présente en poudre à reconstituer saveur vanille, elle est hypercalorique, hyperprotéique et apporte des oméga 3, des vitamines et minéraux indispensables aux personnes dénutries.

Références : Journal of experimental and clinical cancer research, 2011, 30, 95. / Medecine/Sciences, 1999, 15, 1078-1085. / Oncologie, 2013, 15, 10, 555-563.